Emporte-moi
Canada / Suisse / France, 1999 (fiction, 94 minutes, couleurs, français)
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Autres titres :
« 13 någonting », « Nimm mich mit », « Set Me Free », « Zabierz mnie »
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Description du film [en anglais] : « Léa Pool's latest effort is the deeply moving portrait of a young girl's coming-of-age in the early sixties. Hanna is a 13-year-old caught up in the love/hate relationship of her Catholic Québécoise mother and her Jewish immigrant father (Miki Manojlovic). Her father is a failing poet whose artistic aspirations have put a heavy burden on the family, financially and emotionally. Hanna's long-suffering mother (Pascale Bussières) spends her days in a sweatshop and her nights typing up her husband's work. In the middle of this domestic strife, Hanna is desperate to find her own identity and meaning in life. » -- Liz Czach
(source)
Description du film : « Dans les années 1960, une adolescente, fille d'un poète juif exilé et d'une mère fragile psychologiquement, s'identifie au personnage central du film Vivre sa vie de Jean-Luc Godard. » -- Michel Jacques
(source)
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Générique (partiel) : |
Scénario : | Léa Pool, Nancy Huston |
Produit par : |
Lorraine Richard |
Interprètes principaux : |
Karine Vanasse, Pascale Bussières, Miki Manojlovic, Charlotte Christeler, Nancy Huston, Monique Mercure |
Images : |
Jeanne Lapoirie |
Montage images : |
Michel Arcand |
Société de production : |
Catpics Coproductions, Cité-Amérique, Haut et Court |
(sources)
Prix décernés à Emporte-moi
- Prix Jutra : Meilleure actrice -- décerné à Karine Vanasse
- Prix Jutra : Meilleure actrice de soutien -- décerné à Pascale Bussières
- Prix Jutra : Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec -- décerné à Léa Pool
- Prix Jutra : Meilleure direction artistique -- décerné à Serge Bureau, Michèle Hamel
- Toronto Film Critics Award : Best Canadian Film [Meilleur film canadien] -- décerné à Léa Pool
Notes sur Emporte-moi
- Présenté au Toronto International Film Festival en 1999.
- Nominé pour un Prix Génie dans la catégorie Meilleure réalisation.
(sources)
Citations de la réalisatrice
« [Karine Vanasse] avait une sorte d'innocence, de naïveté et de goût de vivre. Karine apportait une lumière au personnage. Je lui ai fait porter le poids de l'imaginaire qui aide à vivre à cet âge-là mais peut aussi faire déraper. »
-- Léa Pool
(source)
« Pour moi, la musique est indissociable des images. J'écris toujours avec une musique en tête: elle me nourrit en feelings, en émotions; elle me permet de rentrer dans le film [...]. Dans ce cas-ci, c'est la chanson Emporte-moi, interprétée par Marie Laforêt, qui m'a fourni l'élan créateur nécessaire. Les paroles, très belles, m'ont servi de sous-texte. »
-- Léa Pool
(source)
Citations de la réalisatrice [en anglais]
« It was very close to my own story. [...] My mother and brother saw the film and they connected with the story; it's always strange to show such a personal story to family members. But even though Emporte-moi was very autobiographical, it was also inspired by my Jean-Luc Godard fascination. »
-- Léa Pool
(source)
« [Emporte-moi is] definitely my most personal film. It's about my mother and my father
and my life. »
-- Léa Pool
(source)
Citations sur Emporte-moi
« En écrivant le scénario d'Emporte-moi, Léa Pool a dû sans doute l'infléchir vers ses thèmes de prédilection. C'est ainsi qu'on a du plaisir à la voir renouer avec ses obsessions: la juvénilité, la recherche d'identité, la quête d'une certaine maturité, l'initiation douloureuse à la vie sociale. On n'a qu'à revoir La Demoiselle sauvage, Anne Trister et même À corps perdu. Mais dans Emporte-moi, l'accès à la maturité devient le thème numéro un, car c'est pour la jeune Hanna l'étape la plus importante de sa vie. »
-- Maurice Elia
(source)
« Emporte-moi est au départ le classique film d'initiation, le passage de l'enfance à l'âge adulte avec les rites transitoires : premières règles, premiers baisers, premières révoltes. C'est le rythme, la fraîcheur des personnages, la finesse des dialogues qui donnent au film sa riche texture dans ce Québec des années 60 renaissant de ses cendres avec les inévitables musiques du temps et un montage sonore très inspiré. »
-- Odile Tremblay
(source)
Citations sur Emporte-moi [en anglais]
« Thirteen-year-old Hanna adores actress Anna Karina on screen, and becomes aware of her nascent lesbian feelings in real life when she kisses teenager Laura. »
-- Lucille Cairns
(source)
« [Emporte-moi] is immersed simultaneously in the French new wave and the Quebecois cinema of the sixties. In preparation for the shoot, Pool and [cinematographer Jeanne] Lapoirie watched a full program of new wave films, including everything by Truffaut and Godard, whose early masterpieces Les quatre-cent coups (1959) and Vivre sa vie (1962) play [...] key roles in Emporte-moi. Like [Jean-Claude] Lauzon's Léolo, also an important influence, Pool's film combines Montreal locations with a surrealist style and an improvisational, episodic structure. »
-- David L. Pike
(source)
Bibliographie sur Emporte-moi
Chapitres de livres
-
CAIRNS, Lucille. « Mères manquantes and Queer Triangulations: Emporte-moi and Lost and Delirious »
,
dans Cinematic Queerness: Gay and Lesbian Hypervisibility in Contemporary Francophone Feature Films, sous la direction de Florian Grandena et Cristina Johnston, Oxford, Peter Lang, 2011, pp. 99-116.
[anglais / français]
Brèves parties de livres
-
LEACH, Jim. Film in Canada, Toronto, Oxford University Press, 2006.
[en anglais] (pp. 156-158)
-
MONK, Katherine. Weird Sex and Snowshoes: And Other Canadian Film Phenomena, Vancouver, Raincoast Books, 2001.
[en anglais] (p. 292)
Articles de revues scientifiques
-
GILBERT, Paula Ruth et Miléna SANTORO. « Transforming Visions:
Pedagogical Approaches to Léa Pool's Emporte-moi (Set Me Free) », Women In French Studies (2006), pp. 139-155.
[en anglais]
-
LEACH, Jim. « The Reel Nation: Image and Reality in Contemporary Canadian Cinema (Martin Walsh Memorial Lecture 2002) », Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques, vol. 11, no. 2 (automne 2002), pp. 2.
[en anglais]
-
PALLISTER, Janis L. « L'angst de l'adolescente : Emporte-moi de Léa Pool », Nouvelles Études Francophones, vol. 22, no. 1 (printemps 2007), pp. 89-108.
Articles de journaux, de revues grand public ou de sites d'information en ligne
-
ALIOFF, Maurie. « Léa Pool: No frontiers », entretien avec Léa Pool, Take One (Toronto), automne 1999.
[en anglais]
-
DEFOY, Michel. « Emporte-moi : C'est un départ », entretien avec Léa Pool, Le Droit (Ottawa), 27 février 1999.
-
ELIA, Maurice. « Emporte-moi : Une petite fille qui n'est plus une petite fille », critique de Emporte-moi, Séquences, mai-juin 1999.
-
FEINSTEIN, Howard. « Pool of desires », The Advocate, 23 mai 2000.
[en anglais]
-
GAJAN, Philippe. « Retour aux sources », critique de Emporte-moi, 24 Images, printemps 1999.
-
KELLY, Brendan. « Set Me Free (Emporte-moi) », critique de Emporte-moi, Variety, 22 février 1999.
[en anglais]
-
PERREAULT, Luc. « Emporte-moi : Léa Pool avait 'le goût d'une époque' celle de ses 14 ans, dans un Québec des années 60. L'époque des grands choix... », La Presse, 6 février 1999.
-
PERREAULT, Luc. « Emporte-moi : Impudeur contrôlée », critique de Emporte-moi, La Presse, 12 février 1999.
-
STUART, Jan. « Set Me Free », critique de Emporte-moi, The Advocate, 23 mai 2000.
[en anglais]
-
TREMBLAY, Odile. « Une oeuvre séduisante », critique de Emporte-moi, Le Devoir, 13 février 1999.
-
TREMBLAY, Odile. « Voyage au pays du souvenir : Le film le plus personnel de Léa Pool nous plonge au coeur de son enfance », Le Devoir, 6 février 1999.
Sites Web sur Emporte-moi