La fin des étés

Réalisé par Anne Claire Poirier

Canada, 1964 (fiction, 28 minutes, noir et blanc, français)

Image : © Office national du film du Canada

Description du film :
« Marie Préfontaine vit en plein cauchemar depuis l'accident de Bernard, son frère. Cramponnée de façon excessive à cet être handicapé, elle veut en assumer la charge. Étienne, son fiancé, n'a aucun goût pour le sacrifice. Il reproche à Marie de croupir dans son adolescence. L'amour l'emportera. Dans un geste définitif, Marie se libérera des liens qui la retenaient encore à son enfance. »
-- Office national du film du Canada (source)

Générique (partiel) :
Scénario :	Anne Claire Poirier, Hubert Aquin
Interprètes principaux :	Étienne Aubray, Jean Brousseau, Geneviève Bujold, Monique Chabot, Jean-Paul Dugas, François Tassé
Images :	François Séguillon
Montage images :	Anne Claire Poirier, Éric de Bayser
Musique :	Jean Vallerand
Société de production :	Office national du film du Canada / National Film Board of Canada

(sources)

Citation de la réalisatrice

« Je suis arrivée à l'ONF en plein cinéma-vérité. Mais le théâtre, c'était un monde dans lequel j'étais plus confortable. Quand j'ai proposé le scénario de La fin des étés, ce n'était pas vraiment la mode à l'ONF. On me disait : 'Tu es folle. Tu es vingt ans en arrière. On ne travaille plus avec des acteurs. Ça ne se fait plus.' J'ai répondu que moi, ça me tentait. Je dois dire que, dans ma carrière, je n'ai jamais fait des films qui suivaient la mode du temps. »
-- Anne Claire Poirier (source)

Citation sur La fin des étés

« Ce drame psychologique et familial [La fin des étés] étonne à plus d'un titre. D'abord, c'est la première fois que des relations un peu troubles entre un frère et sa soeur se trouvent si clairement développées sur l'écran du cinéma québécois, davantage préoccupé de sociologie. Et puis l'action se situe dans un milieu très riche et très bourgeois [...]. C'est aussi une fiction qui veut tout essayer des techniques cinématographiques, faire du «vrai cinéma» comme à Paris ou à Hollywood, alors que le mode est au cinéma direct. On ne peut non plus sous-estimer le fait que c'est un des rares films mettant un personage féminin au premier plan et qui entend en exprimer la psychologie. »
-- Yves Lever (source)

Bibliographie sur La fin des étés

Brèves parties de livres

LEVER, Yves. Le cinéma de la Révolution tranquille : de Panoramique à Valérie, Montréal, Yves Lever, 1991. (pp. 219-220)

Sites Web sur La fin des étés

OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA. « ONF -- La fin des étés », Office national du film du Canada, http://www3.onf.ca/collection/films/fiche/?id=2114.