Réalisé par Léa Pool |
Canada / Luxembourg, 2010 (fiction, 90 minutes, couleurs, français) |
Autres |
Image : © Lyla Films |
Description du film : « Une belle mort illustre la vie d'une famille traditionnelle réunie pour fêter Noël en présence d'un père autrefois violent et autoritaire, maintenant diminué par la maladie de Parkinson et une insuffisance cardiaque. Devant ce père en pleine déchéance, une épouse dévouée, des enfants et autant de petits-enfants essayent tant bien que mal de maintenir les apparences de la fête. En dehors de cet homme malade qui n'a plus comme seul plaisir que la nourriture, ce sont les liens qui unissent André (son fils), Sam (l'adolescent) et la mère, si petite et omniprésente, qui sont au coeur de notre histoire et de ses rebondissements » -- Téléfilm Canada (source) |
Générique (partiel) : | |
Scénario : | Gil Courtemanche, Léa Pool |
Source originale : | Une belle mort, un roman de Gil Courtemanche |
Produit par : | Lyse Lafontaine, Nicolas Steil, Michel Mosca |
Interprètes principaux : | Yves Jacques, Jacques Godin, Andrée Lachapelle, Aliocha Schneider, Nicole Max, Marie-France Lambert, Martine Francke, Benoît Gouin, Isabelle Miquelon, Patrick Hastert, Joël Delsaut, Noa Katz, Camille Felton, Félicien Schiltz, Matthias Urbain, Alex Katz, Léa Rollauer, Alexandre Goyette, Jules St-Jean, Marie-Christine Labelle |
Images : | Pierre Mignot |
Montage images : | Michel Arcand |
Musique : | André Dziezuk, Marc Mergen |
Société de production : | Productions Equinoxe, Iris Productions |
« Nous avons tourné trois fins. Celle retenue n'est pas simple, elle est surprenante, mais on a voulu conserver la même force que dans le roman. Si le chemin du père était clair, il l'était moins pour la mère. Cette finale pose la limite, tire la ligne. Elle renvoie le spectateur à son propre choix. Et démontre qu'il n'existe pas de vraies solutions... »
-- Léa Pool
(source)
« [Léa] Pool, intelligente, ici cinéaste 'populaire' au sens le plus noble du terme, a pondu, à partir du roman de Courtemanche [Une belle mort], une oeuvre cinématographique unique [La dernière fugue], très proche du théâtre : dialogues magnifiques et admirablement rendus par des acteurs dirigés par une véritable artiste qui connaît la technique. »
-- Aleksi K. Lepage
(source)
« Cinéaste incontestable de l'humain, Léa Pool signe, avec La dernière fugue, un puissant et vibrant hymne à la vie, à l'amour et au pardon, en abordant la mort et la délicate question du suicide assisté. Comptant sur un trio d'acteurs au sommet de leur art en Jacques Godin, Andrée Lachapelle et Yves Jacques, elle nous plonge dans un maelström d'émotions qui nous obligent, au final, à réfléchir à notre propre mort et comment nous souhaiterions la vivre. »
-- Valérie Lessard
(source)
« L'adaptation eût gagné à se détacher davantage du roman pour jouer d'ellipses. Gil Courtemanche a coscénarisé le film [La dernière fugue] avec Léa Pool, ce qui semble avoir empêché la sensible cinéaste d'Anne Trister et de Maman est chez le coiffeur de se l'approprier pleinement en le traduisant en pur langage cinématographique. »
-- Odile Tremblay
(source)