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Rocks at Whiskey Trench

Réalisé par Alanis Obomsawin
Canada, 2000 (documentaire, 105 minutes, couleurs, anglais)
Autre titre : « Pluie de pierres à Whiskey Trench »
Rocks at Whiskey Trench
Image : © Office national du film du Canada
Vidéo (Office national du film du Canada) [anglais]

Description du film :
« Le 28 août 1990, un convoi de 75 voitures quitte le village mohawk de Kahnawake et traverse le pont Mercier en direction de Montréal, où il tombe sur une foule en colère qui lui lance des pierres. Les cibles de cet acte de violence sont les femmes, les enfants et les aînés mohawks qui quittent Kahnawake, craignant une avancée éventuelle de la part de l'armée canadienne. Dans Pluie de pierres à Whiskey Trench, les Mohawks de toutes générations se rappellent la terreur qu'ils ont éprouvée au son des éclats de verre jaillissant de partout. [...] Portrait social soigneusement documenté, Pluie de pierres à Whiskey Trench évoque les événements qui ont mené à l'attaque du 28 août et à ses suites. »
-- Office national du film du Canada (source)

Générique (partiel) :
Scénario : Alanis Obomsawin
Produit par : Alanis Obomsawin, Sally Bochner
Narrateur : Alanis Obomsawin
Montage images : Yurij Luhovy
Musique : Claude Vendette, Francis Grandmont, Margaret Beauvais Jocks
Société de production : National Film Board of Canada / Office national du film du Canada
(sources)

Notes sur Rocks at Whiskey Trench

(sources)

Citations sur Rocks at Whiskey Trench

« Les images sont saisissantes. On les a vues à l'époque aux nouvelles, mais elles prennent ici une dimension tout autre. Car le film s'attarde à peine sur la bande de rednecks made in Québec qui composent cette foule d'abrutis, où l'on voit des visages rayonnant de joie devant un tir bien placé sur une portière ou une vitre d'auto qui vole en éclats. L'attention de la réalisatrice se porte plutôt sur les visages qu'on ne voit pas dans ces images, ceux des victimes. »
-- Bruno Bisson (source)

« En 2008, au colloque Paroles et pratiques artistiques autochtones au Québec aujourd'hui tenu à l'UQAM, Alanis Obomsawin racontait qu'à partir des quelque deux cents heures de matériel tourné en 16 mm et en vidéo, un premier montage de douze heures fut réalisé, puis ce montage fut réduit aux quelque deux heures du documentaire Kanehsatake: 270 ans de résistance. Faisant état d'un besoin de transmettre l'expérience et le récit de cet événement politique aussi significatif que traumatisant, elle précisait qu'à la fin, «c'était comme arracher des dents parce que tout était tellement important ». Elle ajoutait qu'elle n'a pas pu se sentir libre avant d'avoir réalisé trois autres films sur le conflit car elle tenait absolument à ce que « l'histoire de ce qui se passait là », qui n'avait pas été relayée dans les grands médias, soit finalement comprise : « C'est pour ça que j'ai fini par faire trois autres films, parce que je ne me sentais pas libre ... jusqu'à ce que j'aie fait Rocks at Whiskey Trench. C'était toujours là ... on n'avait pas entendu parler des gens qui étaient dans les autos, et moi, je n'étais pas capable de vivre avec ça. Après que j'eus fait ce dernier film-là, je me suis sentie libre concernant ce sujet-là, mais c'était très long [...] ». »
-- Isabelle St-Amand (source)

Citations sur Rocks at Whiskey Trench [en anglais]

« In the early days of the [Oka] Crisis, [Alanis] Obomsawin abandoned the project she was working on in order to take a film crew to Kanesatake. Obomsawin remained behind the barricades for the duration of the Crisis, providing the only First Nations-generated footage of this event. The insight she brings, as a Native person, to the Crisis is key to its chronicling and to mediating the experiences of the Mohawk people in the community. Her work fulfills an important archival and communicative function. From the footage she collected over those many weeks, [in addition to Kanehsatake: 270 Years of Resistance] Obomsawin also made My Name is Kahentiiosta (1995), about a Mohawk woman's arrest and defiance after the Crisis; Spudwrench: Kahnawake Man (1997), the story of a Mohawk ironworker involved in the defense of Kanesatake during the Crisis; and Rocks at Whiskey Trench (2000), in which she explores corollary events at another nearby Mohawk community, the reservation of Kahnawake. In all of these films, she deftly weaves Mohawk culture, the politics of community, the history of Native/non-native relations and the experience of trauma with a unique lens on setting, the land itself. »
-- Elizabeth Claire Kalbfleisch (source)

« Rocks at Whiskey Trench is a re-examination of the rock-throwing incident near the town of Chateauguay in August 1990 when, under fear of army attack, elderly women and men and children were driven out of the Kahnawake Reserve to supposed safety. Their 75-car convoy, after being help up by the police, was stoned by the residents of Chateauguay. It is a highly emotional event caught on tape, and Obomsawin replays the scene continuously as many of the participants on the receiving end of the stones remember their experiences. »
-- Brian McIlroy (source)

Bibliographie sur Rocks at Whiskey Trench

Brèves parties de livres

Articles de journaux, de revues grand public ou de sites d'information en ligne

Sites Web sur Rocks at Whiskey Trench


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