Citation :
« La technique d'animation, qui mélange rotoscopie, encre de Chine et peinture blanche, donne l'impression d'un fini vieillot, comme un accès direct aux souvenirs de l'autrice. Miroir de son expérience personnelle, La Basse-Cour représente le manque d'autorité et d'agentivité de la protagoniste. C'est une mise en image des rapports de pouvoir entre les sexes et de la domination masculine, un film qui provoque le malaise puisque tout est dit : les envies sexuelles de l'homme sont priorisées au détriment des besoins affectifs de la poule. La femme est subordonnée à son amant et utilisée pour son corps. »
-- Marie-Josée Saint-Pierre
Source :
SAINT-PIERRE, Marie-Josée. « Cinéma d'animation québécois et agentivité féminine : Une exploration de la sexualité et du désir à travers trois oeuvres d'animatrices produites à l'Office National du Film du Canada », Nouvelles Vues, no. 20 (2019). (p. 11)