Citation :
« Ce drame psychologique et familial [La fin des étés] étonne à plus d'un titre. D'abord, c'est la première fois que des relations un peu troubles entre un frère et sa soeur se trouvent si clairement développées sur l'écran du cinéma québécois, davantage préoccupé de sociologie. Et puis l'action se situe dans un milieu très riche et très bourgeois [...]. C'est aussi une fiction qui veut tout essayer des techniques cinématographiques, faire du «vrai cinéma» comme à Paris ou à Hollywood, alors que le mode est au cinéma direct. On ne peut non plus sous-estimer le fait que c'est un des rares films mettant un personage féminin au premier plan et qui entend en exprimer la psychologie. »
-- Yves Lever
Source :
LEVER, Yves. Le cinéma de la Révolution tranquille : de Panoramique à Valérie, Montréal, Yves Lever, 1991.
(p. 220)