Citation :
« Au regard de ce processus de contamination du social par l'image de la femme grotesque et vulgaire, le polissage esthétique à l'oeuvre dans le film Borderline ainsi que l'épuration de l'explicite sexuel peuvent être interprétés comme une façon de déjouer, voire de juguler, la menace de désordre que représente la sexualité outrancière de Kiki. L'insistance sur les effets du grotesque féminin lorsqu'il apparaît dans un régime de représentation visuelle laisse penser que la littérature, ne serait-ce qu'en raison de l'intimité qu'elle requiert de ses lecteurs et lectrices et de la médiation qui lui est inhérente, représente un risque moindre de propagation du sexuel. »
-- Évelyne Ledoux-Beaugrand
Source :
LEDOUX-BEAUGRAND, Évelyne. « Le sexe rédimé par l'amour. Regard sur l'adaptation cinématographique de Borderline de Marie-Sissi Labrèche », Globe : Revue internationale d'études québécoises, vol. 12, no. 2 (2009). (pp. 93-94)