Réalisé par Jennie Williams |
Canada, 2021 (documentaire, 13 minutes, noir et blanc, anglais / inuktitut) |
Autres |
Image : © Office national du film du Canada |
Vidéo (Office national du film du Canada)
[anglais] Vidéo (Office national du film du Canada) [inuktitut] Vidéo (Office national du film du Canada) |
Description du film : « La nuit du Nalujuk nous invite à examiner de près une réjouissante — et parfois terrifiante — tradition de la population inuite du Labrador. Chaque année, le 6 janvier, de la nuit noire du Nunatsiavut émergent soudain des Nalujuit se profilant sur la glace de mer. Bien qu'ils se déplacent sur deux jambes, leurs visages évoquent ceux d'animaux, de squelettes ou de créatures d'outre-tombe. La neige crisse sous leurs pas alors qu'ils s'approchent de leur destination : la communauté inuite de Nain. Malgré les frayeurs qu'elle suscite, la nuit du Nalujuk est une tradition très prisée qui, l'espace d'un soir, réconcilie plaisir et peur. Rarement observée à l'extérieur du Nunatsiavut, cette manifestation annuelle offre à la population inuite, tous âges confondus, une formidable occasion d'illustrer son courage et de se rassembler, en tant que communauté, pour célébrer sa culture et ses traditions. La cinéaste inuite Jennie Williams entraîne le public directement au coeur de l'action dans cet effrayant court métrage documentaire en noir et blanc qui nous révèle une soirée d'hiver unique en son genre. » -- Office national du film du Canada (source) |
Générique (partiel) : | |
Scénario : | Jennie Williams |
Produit par : | Latonia Hartery, Kat Baulu, Rohan Fernando, Annette Clarke |
Images : | Nigel Markham, Duncan de Young |
Montage images : | Justin Simms |
Musique : | Sarah Harris |
Société de production : | National Film Board of Canada / Office national du film du Canada |
Générique additionnel : | Throat Singing / Chant de gorge : Jennie Williams |
« La nuit du Nalujuk est une tradition issue de la collectivité de Nain et n'existe nulle part ailleurs au Labrador ou dans l'Arctique canadien. L'authenticité et la singularité de cette tradition ont tout de suite intéressé l'artiste [Jennie Williams], qui a décidé de capter des moments de cette nuit étrange à travers la lentille de son appareil photo. Après douze ans de photoreportage, c'est derrière une caméra qu'elle poursuit ce projet atypique. [...] Le choix de faire un documentaire en noir en blanc n'est pas anodin non plus. L'ensemble des photographies prises depuis une dizaine d'années sont en noir et blanc, et Jennie Williams a souhaité garder une continuité dans son travail artistique. L'ambiance singulière qui se dégage des images est amplifiée par le noir et le blanc qui amènent une dimension plus dramatique et ancestrale à ce rite, selon la documentariste. »
-- Nelly Guidici
(source)