Réalisé par Bonnie Sherr Klein |
Canada, 1969 (documentaire, 26 minutes, noir et blanc, anglais / français) |
Autre |
Image : © Office national du film du Canada |
Vidéo (Office national du film du Canada) [anglais] |
Description du film : « Dans le but de promouvoir une action sociale concertée dans un quartier pauvre de Montréal, une expérience fut tentée auprès de ses citoyens. Pour ce faire, le Comité des citoyens de Saint-Jacques, formé de gens du quartier du même nom, a utilisé le magnétoscope à bandes, recueillant, enregistrant et projetant sur écran de télévision en circuit fermé l'exposé des problèmes inhérents à cette population défavorisée : problèmes communs à tous et auxquels ils devaient ensemble trouver des solutions. Des difficultés surgirent, voire même des démêlés avec la presse et les autorités compétentes mais l'efficacité du magnétoscope comme moyen d'information et de communication avait été expérimentée et prouvée. » -- Office national du film du Canada (source) |
Générique (partiel) : | |
Produit par : | George C. Stoney |
Montage images : | Ulla Ryghe |
Société de production : | National Film Board of Canada / Office national du film du Canada |
« The videotape recording (VTR) project in St-Jacques is an attempt to extend to its logical conclusion the conviction that people should participate in shaping their own lives, which means among other things directing and manipulating the tools of modern communication necessary to gaining and exercising that participation. »
-- Dorothy Todd Hénaut, Bonnie Sherr Klein
(source)
« L'essor du cinéma direct dans les années 1960 au Québec a donné naissance à de nombreuses pratiques cinématographiques qu'il est aujourd'hui difficile de classifier, tant les approches esthétiques se confondent entre la fiction, le documentaire et l'essai. Parmi celles-ci, les débuts de la vidéo légère sont associés au programme « Challenge for Change/Société Nouvelle » de l'Office national du film, à Montréal. Une des premières réalisations, Opération boule de neige, en 1969, réunit deux réalisatrices, Dorothy Todd Hénaut et Bonnie Sherr Klein. Cette réalisation, annonciatrice du mouvement de la vidéo d'intervention sociale et politique, montre les luttes de la population du quartier Saint-Jacques afin d'avoir accès à des soins de santé. La vidéo est très rapidement utilisée par les collectifs montréalais engagés et accompagne de nombreuses luttes politiques de la Révolution tranquille. »
-- Julia Minne
(source)
« In a moment iconic of the new theory of participant action research and community empowerment, [Bonnie Sherr] Klein is shown handing over the filmmaking equipment to the 'people.' Nevertheless, in a metafilmic style, Klein continues to film the people filming. »
-- Zoë Druick
(source)
« VTR St-Jacques effectively fulfils its obvious didactic aim, as it characterises concisely the advantages of video as social tool and catalyst, without exaggerating its role as surefire social panacea. After all 'it's only a machine', as someone says on the soundtrack, another way of getting people together, and of allowing them to express themselves. By way of conclusion the camera pans round a meeting of local people watching their programme about themselves; snatches of conversation drift into hearing about solutions to problems—the real point of the whole exercise. »
-- Paul Madden
(source)
« VTR St-Jacques [...] documents a pioneering example of
community access video. Although the film-makers were responsible for
training the videographers / editors, they otherwise wrote themselves out of
the video work as professional documentarists. [...] With the coming of the
camcorder, the model of VTR St-Jacques has been followed
most assiduously at the BBC's Community Programmes Unit [...]. »
-- Brian Winston
(source)