Description du film : « En 2007, la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada (SSEFPNC) et l'Assemblée des Premières Nations (APN) déposaient une plainte contre le ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada pour discrimination. Elles soutenaient que les services d'aide aux familles et à l'enfance offerts aux enfants des Premières Nations des réserves et du Yukon étaient sous-financés et inférieurs à ceux fournis aux autres enfants canadiens. Elles déploraient aussi que les enfants autochtones soient placés beaucoup plus fréquemment que les autres en familles d'accueil, le plus souvent non autochtones. Une situation rappelant l'assimilation et les traumatismes causés par les pensionnats indiens, qui seraient d'ailleurs abordés durant le procès. D'appel en appel, le processus juridique s'est étiré sur neuf ans pour se terminer par une victoire des plaignants en 2016. Le documentaire d'Alanis Obomsawin On ne peut pas faire deux fois la même erreur donne la parole aux intervenants des services à l'enfance de cette saga, avec pour figure de proue la directrice générale de la SSEFPNC, Cindy Blackstock, qui a été victime d'espionnage et de représailles de la part du gouvernement fédéral en raison de son implication dans le dossier. Alanis Obomsawin nous conduit à travers les dédales de la justice sans jamais nous laisser perdre de vue les enjeux dont il est question : le bien-être des enfants et la pérennité des cultures autochtones. » -- Office national du film du Canada
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