Réalisé par Diane Létourneau |
Canada, 1978 (documentaire, 89 minutes, couleurs, français) |
Autre |
Description du film : « Documentaire au sujet de Les Petites Soeurs de la Sainte-Famille a Sherbrooke, Québec. » -- Bibliothèque et Archives Canada (source)
Description du film [en anglais] : |
Générique (partiel) : | |
Produit par : | Claude Godbout, Marcia Couëlle |
Images : | Jean-Charles Tremblay |
Montage images : | Josée Beaudet |
Société de production : | Les Productions Prisma Inc. |
« C'est grâce à ces femmes non salariées à l'époque qui étaient présentes pour assurer les repas, le blanchissage, le repassage, le raccommodage et le ménage, qu'un grand nombre de curés, de notaires, d'avocats et de médecins ont pu faire leurs études presque gratuitement. »
-- Diane Létourneau
(source)
« C'est vrai que faire du documentaire dans l'industrie privée, c'est actuellement quasi impossible. C'est même pas envisageable! On a réussi le coup pour Les servantes du bon dieu : $95,000. (un gros budget pour l'industrie privée), 15 jours de tournage, et un documentaire d'une heure et demie. Par contre le film que je suis en train de faire à l'ONF sur la passion de danser, c'est absolument impensable que je puisse le faire dans l'industrie privée. Jamais personne aurait pu aller me décrocher assez d 'argent pour faire ce film-là. Or à l'ONF $236,000. c'est un budget très moyen pour un documentaire de long métrage, en tenant compte que c'est un film sur la danse avec des droits de musique, des éclairages... »
-- Diane Létourneau
(source)
« Le film de Diane Létourneau, Les servantes du bon Dieu, illustre tant l'aliénation et la soumission que la débrouillardise étonnante des religieuses de la Sainte-Famille. »
-- Louise Carrière
(source)
« Par deux fois, l'Office national du film du Canada refuse le projet de Diane Létourneau sur la vie austère et obscure des petites soeurs de Sainte-Famille [Les servantes du bon Dieu]. Infirmière spécialisée en nursing psychiatrique [...], assistante de Georges Dufaux pour trois longs métrages, réalisatrice d'un moyen métrage, Les oiseaux blancs de l'Île d'Orléans (1977), Diane Létourneau n'est pas femme à prendre non pour une réponse. [...] La société Prisma lui alloue un budget de 95 000$ et, au terme de 15 jours de tournage, voilà qu'il nous est permis de pénétrer dans l'univers cloîtré de ces 'servantes du clergé'. »
-- Thérèse Lamartine
(source)
« A charming low-budget documentary by a new Quebec woman director is getting attention in the front-ranking Critics' Week of the Cannes international film festival. Les Servantes du Bon Dieu (The Handmaidens of God) was screened Thursday as one of seven films chosen worldwide by a committee of French film critics during a special part of the two-week festival dedicated to first and second films by unknown directors. Portraying the lives of members of Les Petites Soeurs de la Sainte Famille (The Little Sisters of the Holy Family) from Sherbrooke, Que., the documentary is a remarkable film in many ways. »
-- Alan Freeman
(source)