Description du film :
« Vues de l'Est va à la rencontre d'enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve, ce quartier où est née la réalisatrice et qui est devenu synonyme de pauvreté, de violence, de décrochage scolaire. Le film donne la parole à des enfants dont on dit qu'ils ont peu de chances d'échapper à leur condition, des enfants qui traversent ces années capitales où l'on se construit une image de soi et où l'on se projette dans l'avenir. Les enfants de Vues de l'Est sont filmés là où ils vivent, on s'attache à leur quartier, leurs familles, leurs craintes. Ils se font eux-mêmes reporters et captent sur pellicule des objets, des lieux, des personnes significatifs pour eux : la photo d'un père qu'on n'a jamais connu, l'endroit où l'on aime à réfléchir, un itinérant qui a le coeur en lambeaux. Au-delà de la peur et du doute, le film se fait le témoin de la lumière qui habite les enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve, de la force et de la beauté de ces vies qui ressemblent à toutes les autres. Des vies pleine de rêves de lendemains qui chantent. »
-- carolelaganiere.com
(source)
Description du film [en anglais] :
« In 2003, filmmaker Carole Laganière went back to the east-end Montreal neighbourhood where she grew up. One of the poorest neighbourhoods in the city, she found children who were living there at the time and asked them questions about their hopes for the future. What do they think about where they live? Where do they hope their lives will take them? And as Laganière arms them with still cameras of their own, the subjects set out to answer some of these questions themselves. More than just a concept or idea, East End Kids becomes an empowering and insightful piece about this group of children, born into circumstances that are—at best—uncertain and certainly unfair. The film creates a conversation that confronts our preconceived notions of class, age and the status quo. Where historically their dreams have been ignored, and statistically there is little hope for change, Laganière provides a place for their voices to be heard. »
-- Sarafina DiFelice
(source)
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