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Citation :
« Quand l'on constate [...] que les interventions de [Monique] Miller et [Micheline] Lanctôt dans leur rôle de réalisatrice et de monteuse n'amènent aucune modification, aucune réorientation de l'histoire de Suzanne dans la suite du film, on peut se demander à quoi elles servent. Les réactions et objections de la monteuse [...] donnent à la réalisatrice l'occasion de justifier la façon dont elle a choisi de présenter l'histoire de Suzanne, d'affirmer aux spectateurs qui seraient choqués par la brutalité du viol et le caractère humiliant de l'interrogatoire policier, ou déprimés ou révoltés par l'incapacité de Suzanne à se reprendre en main, que la réalité dont elle s'est inspirée était plus dérangeante encore, et plus généralement d'expliciter et de souligner des intentions qui n'auraient pas été claires jusque là dans le film. »
-- Michel Euvrard


Source :
EUVRARD, Michel. « Mourir à tue-tête, Anne-Claire Poirier », Canadian Woman Studies / Les Cahiers de la femme, vol. 1, no. 3 (printemps 1979). (p. 48)